Réunir en un seul lieu toutes les œuvres de Titien, Rembrandt ou Monet, voilà qui serait matériellement impossible. Si d’autres ont écrit trop de notes, eux ont trop peint ! Pour Jérôme Bosch (1450-1516), en revanche, il n’est besoin que de quelques salles. Celui qui est devenu aux yeux du grand public le maître du bizarre, celui qui a fait les délices des surréalistes, n’est représenté dans les musées du monde entier que par une quarantaine d’œuvres : entre vingt et un et vingt-cinq tableaux (pour les comptages les plus optimistes), entre onze et quinze dessins. Autant dire que chacune ...
De la difficulté d'être un Bosch
Article publié dans le n°1154 (01 juil. 2016) de Quinzaines
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)