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De la difficulté d'être un Bosch

Pour le cinquième centenaire de sa mort, le maître flamand a bénéficié de deux rétrospectives exceptionnelles, réunissant la quasi-totalité de son œuvre. Si les personnages, grotesques et apocalyptiques, pullulent sur ses panneaux de chêne, la rareté de son corpus alimente d’homériques batailles d’attribution. Comme pour Rembrandt en d’autres temps, elles donnent une actualité particulière à la question de l’authenticité.

EXPOSITION
Jérôme Bosch, l’exposition du Ve centenaire
Musée du Prado, Madrid
31 mai-11 septembre 2016 

CATALOGUE DE L’EXPOSITION
(en espagnol ou en anglais)
400 p., 35 € 

TILL-HOLGER BORCHERT
BOSCH PAR LE DÉTAIL
Hazan, 320 p., 39,95 €

Réunir en un seul lieu toutes les œuvres de Titien, Rembrandt ou Monet, voilà qui serait matériellement impossible. Si d’autres ont écrit trop de notes, eux ont trop peint ! Pour Jérôme Bosch (1450-1516), en revanche, il n’est besoin que de quelques salles. Celui qui est devenu aux yeux du grand public le maître du bizarre, celui qui a fait les délices des surréalistes, n’est représenté dans les musées du monde entier que par une quarantaine d’œuvres : entre vingt et un et vingt-cinq tableaux (pour les comptages les plus optimistes), entre onze et quinze dessins. Autant dire que chacune ...

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