Le commissaire Martin nous avait déjà habitués à des rapprochements audacieux. Dans une exposition au Centre Pompidou qui fit date, « Les Magiciens de la Terre » (1989), mais aussi au château d’Oiron, auquel il donna une touche de cabinet de curiosités, ou au Kunstpalast de Düsseldorf, il a toujours revendiqué son goût pour le décloisonnement et le dialogue par-delà les siècles. C’est le même principe qui régit ce parcours un peu déroutant dans les salles du Grand Palais. Dans une semi-pénombre, le labyrinthe qui s’offre au visiteur aligne tableaux, dessins et sculptures mais aussi reliq...
Éloge du zigzag
Article publié dans le n°1148 (01 avril 2016) de Quinzaines
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)