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Délire et Politique

Ce livre est irritant, irritant parce qu’il nous empêche de l’aimer comme nous aimerions le faire, tant il promet et tant il déçoit. S’il nous rappelle avec raison et bonheur, en ces temps néo-kantiens où sévit un positivisme échevelé, que politique et folie sont des événements qui ne peuvent être pensés l’un sans l’autre, par ailleurs, au revers de cette sympathie qu’il soulève, il déçoit par l’ambition du projet qu’il se propose d’affronter à l’aide de catégories et d’outils qui mériteraient bien souvent d’être un peu plus affinés. La belle écriture et un penchant prononcé pour une poétique de l’archive au rythme de laquelle l’auteure avoue sensuellement et candidement se laisser aller contribuent, à regret, à rendre encore plus incertain le propos de cet ouvrage.
Laure Murat
L'homme qui se prenait pour Napoléon. Pour une histoire politique de la folie

Il semblerait, depuis Foucault et son œuvre monumentale Folie et déraison. Histoire de la folie à l’âge classique, si éclairante quant à l’archéologie des pratiques d’enfermement des malades mentaux, qu’un certain nombre de malentendus se soient durablement installés, dus à des assimilations hâtives qui ont confondu, par exemple et pour citer les plus grossières, psychiatrie et appareil répressif, ou bien comme ce fut le cas dans les années 1970-80, le fou et l’opposant. Il est vrai que ce ne fut pas toujours sans raison. On se souvient encore, dans ces mêmes colonnes, de l’arti...

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