Avec le temps, la lecture « démysficatrice » des années noires a imposé la représentation de Français veules et apathiques, attentistes et lâches, isolés d’une minorité de résistants héroïques et d’une autre minorité composée de « collabos » fanatiques. Autre postulat, plus récent, de la « vulgate » : la prééminence du mythe « résistantialiste » aurait occulté les crimes de Vichy, plus spécialement l’antisémitisme d’État, et retardé la nécessaire prise de conscience à cet égard. Ainsi, dans un récent manuel pour élèves de classe terminal...
Penser la Résistance
Article publié dans le n°1046 (01 oct. 2011) de Quinzaines
Le chagrin et le venin. La France sous l'Occupation, mémoire et idées reçues
(Bayard)
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