Rattrapant sans y parvenir plus de quarante ans d’écriture, n’ayant pas fini de découvrir les grands textes des années 1960-1970 quand il en paraissait à la fin des années 1990 et au début des années 2000 sans cesse de nouveaux, nous avions le sentiment que l’auteur des livres que nous découvrions, sans le connaître, n’avait rien d’une signature désincarnée, d’un auteur absent et abstrait. Derrida, comme le rappelle son biographe, avait d’ailleurs contribué à modifier les rapports entre le philosophe et son œuvre, entre « le corpus et le corps », faisant de sa propre biographie un de ses...
Derrida vivant
Article publié dans le n°1026 (16 nov. 2010) de Quinzaines
Derrida
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)