Gérald Garutti, metteur en scène de talent, s’est proposé une mission difficile : rendre au seul texte la puissance de la scène. En écrivant ce qu’il avait fait jouer, il tente, avec une économie de mots nimbée du silence d’un monde disparu, de restituer la force d’une vie qui, par la musique, a su résister à l’effondrement d’un monde. Si tout commence comme un conte pour enfants, avec peut-être l’écueil d’images devenues des stéréotypes (l’enfant au violon dans le shtetl, cette bourgade juive effacée de la communauté des vivants), l’insertion, brève mais cinglante, de quelques rapp...
Du théâtre à l’écriture
Article publié dans le n°1141 (14 déc. 2015) de Quinzaines
Haïm, à la lumière d'un violon
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