Mais l’autocélébration d’une émission de radio qui a fait de nos dimanches soirs des moments réconfortants pour affronter des semaines trop souvent insipides mérite, sinon notre vénération, au moins une lecture amusée, comme on se souvient de bons mots et qu’on collectionne les vieilles cartes postales de la France d’autrefois. Il est vrai que, s’il était diffusé en semaine, le Masque perdrait de « son singulier empire », car il est ce sas qui fait reprendre goût à la ville, à la temporalité contrôlée et aux propos partagés entre amis. La plume élégante et le français châtié com...
Le Masque et la Plume
Article publié dans le n°1141 (14 déc. 2015) de Quinzaines
Nos Dimanches soirs - À l’occasion des 60 ans du Masque et la Plume
(Grasset)
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