Aux médias, aux médiations, aux médiateurs, à tous les maîtres mots de la sociabilité contemporaine, Philippe Sollers oppose les puissances médiumniques de la littérature, ses formes plus indirectes et plus subtiles de communication. Lire Montaigne, lire Isidore Ducasse, lire Proust, et surtout lire Saint-Simon, le « champion toutes catégories » avec ses 7 000 pages et ses 7 854 personnages, permet d’en faire l’expérience : on gagne un corps musical, capable de se faufiler chez les morts vivants et de gagner l’état libre de la contre-folie...
Éloge de la contre-folie
Article publié dans le n°1101 (16 mars 2014) de Quinzaines
Médium
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