C’est dire l’ambivalence à l’égard, non de la personne de la journaliste assassinée, mais de l’icône et de son exploitation. En 2008, Lars Norén avait écrit et mis en scène sous le titre À la mémoire d’Anna Politkovskaïa une pièce qui n’avait de commun avec elle qu’un contexte de guerre et il avait donné comme explication à cet effet d’annonce : « j’aime cette femme ». Dans sa préface, Stefano Massini analyse lucidement le risque de « belles paroles superflues à titre d’hommage-épitaphe », de « la béatification laïque immédiate ...
En mémoire d'Anna Politovskaïa
Article publié dans le n°1103 (16 avril 2014) de Quinzaines
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