Bérénice, c’est le modèle absolu de la séparation tragique : Titus l’aime, mais la quitte pour la gloire de l’Empire et par allégeance à la loi romaine, selon laquelle aucun empereur ne peut épouser une reine barbare. Il faut alors cinq actes de déchirements pour que Titus et Bérénice se résolvent à ne plus se voir jamais. Entre les deux amants, Antiochus, qui ouvre et clôt la pièce par l’aveu de son amour pour la reine, toujours incertain et pantelant, éternel confident d’amours qui lui sont refusées.
Ce triangle amoureux a quelque chose de durassien. La mise en scène t...
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)