Elle commence par poser son point de vue et même sa photo – adolescente aux longs cheveux blonds – d’« existentialiste de banlieue ». Plus tard, Montaigne, par le truchement du texte que lui a consacré Merleau-Ponty, l’a ramenée chez les phénoménologues. La tâche est rude car cet « objet » s’écrit en plusieurs langues, dont l’allemand et le français, dans des textes souvent extrêmement techniques et de lecture ardue. Pourtant, ces obstacles ne gênent pas Sarah Bakewell, qui semble lire Heidegger aussi facilement qu’un roman à succès. Nous la suivons chez des auteurs qu’elle nous...
L’existentialisme pour tous
Article publié dans le n°1195 (01 juin 2018) de Quinzaines
Au café existentialiste. La liberté, l’être & le cocktail à l’abricot
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