Le titre du recueil est déconcertant. Les personnages qui portent les fictions de Le Clézio sont très fréquemment des femmes. Elles sont souvent seules et ce sont des marcheuses, d’où cet étrange hommage rendu au pied : « Cela s’appelle donc la solitude. Être seul comme un gros orteil. Bien sûr la compagnie des autres doigts, les deux pieds. Mais cela ne rend pas leur solitude moins pesante. Sans voir, sans parler. Si loin de la bouche. Si loin de l’âme. » Quant au terme « fantaisie », qu’on prenne garde au contresens. Le Clézio n’est pas de ceux que...
Fantaisies de J.M.G. Le Clézio
Article publié dans le n°1051 (16 déc. 2011) de Quinzaines
Histoire du pied et autres fantaisies
(Gallimard)
Les musées sont des mondes
(Gallimard/Musée du Louvre)
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