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François Furet et son siècle

Voici un livre que tout le monde consultera, parce que le second xxe siècle n’a cessé d’interroger l’historien François Furet, qui s’en fit l’observateur en rupture avec le marxisme de l’après-guerre. De là d’infinies querelles car on était en un temps où la vie intellectuelle des acteurs opposait, à gauche, des esprits qui n’avaient aucunement fait le deuil ni de la chose politique ni du goût de la théorisation. Et de leur passé militant ils avaient gardé le goût du combat, outre leur intérêt particulier pour la compréhension de la Révolution française et celle du communisme, théorie et utopie, pratiques et réalités.
Christophe Prochasson
François Furet. Les chemins de la mélancolie
(Stock)

Au fond, voici un livre pour libraire, car on ne peut faire le deuil de la vie intellectuelle et politique du second xxe siècle ; d’où le tropisme vers une synthèse qui présente les différentes activités de François Furet, que les uns et les autres ont croisé. Pour les uns, lecteurs de L’Observateur, c’était un chroniqueur acerbe, serait-ce sous son pseudonyme d’André Delcroix, quand ce n’était pas Lelièvre ; pour d’autres, ce fut le directeur de l’EHESS, boulevard Raspail (1977-1985), puis le parangon de tout ce que l’on imputait aux détracteurs du « communisme r...

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