A lire aussi

Gaëtan de Clérambault, mon seul maître en psychiatrie

Il y aurait eu au départ un crime parfait. Crime de lèse-majesté à l’intention du maître : en 1932, peu avant l’écriture de sa thèse sur la paranoïa d’autopunition et le cas Aimée, Jacques Lacan livre un hommage ambigu à celui qu’il reconnaîtra plus tard comme « son seul maître en psychiatrie », Gaëtan Gatian de Clérambault.
Adrien Klajnman
Lacan et le « moment Clérambault »

Les coordonnées de la scène sont connues : pour la rédaction de son article intitulé « Structure des psychoses paranoïaques », paru en 1931, Lacan aurait volé au maître une partie de son travail non encore publié.


Dans l’article en question, Lacan met en évidence la structure du délire paranoïaque, en y distinguant un noyau structural initial et un ordre ultérieur, « une organisation raisonnée » qui sert d’étai à un système interprétatif délirant. Puis il conclut par une pseudo-citation, référée dans le corps du texte à un « on » mystérieux. Il écrit donc, filan...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi