Petit, selon le titre, mais tout en altitude paraît cet éloge plein de fraîcheur. Le premier paragraphe définit la poésie « comme une nécessité vitale ». C’est poser d’entrée de jeu la ligne de crête que va conquérir ce bref essai. L’opinion courante – « cette paresse de la pensée » – en est renversée. C’est heureux. On croit à tort que la poésie « complique la langue à l’envi, qu’elle se complaît à l’obscur ». Jean-Pierre Siméon pulvérise quelques autres erreurs funestes. Son idée motrice est que « l’insurrection de la conscience fait émeute dans la langue...
L’essai explique, le poème touche
Article publié dans le n°1243 (22 févr. 2022) de Quinzaines
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