Denise Le Dantec fait naître l’étincelle de la juxtaposition. Du disparate, une énigme point qui nous retient. Les blancs entre les vers, l’absence de ponctuation ou son abondance et l’énonciation claire de phrases simples suffisent : des connexions inattendues s’établissent et inscrivent une chaîne d’images qui oriente notre lecture. Le mot « poème » revient dans le chant, pointe minérale essentielle du texte ; il nous invite à unir le « Charme » rimbaldien qui « prit âme et corps » et les larmes du temps qui va :
Le livre des larmes. L’estuaire. L...
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