Œuvre de jeunesse à part entière, ces sept carnets réunis s’apparentent à un bréviaire. À l’exception de quelques rares maladresses, naturelles chez un étudiant, tel l’accent sur le premier e de reparties[1] ou « j’ai été au bois », l’écriture est parfaite. Cette parole d’encre d’un écrivain qui « éprouve, à tort ou à raison, le besoin, la démangeaison d’exprimer » ne se démode pas. Paul Gadenne écrit au clair, en fin observateur, en fidèle de l’introspection. Il donne à peser les désirs, les émois, les fictions...
« La vie n’est jamais qu’une somme d’heures »
Article publié dans le n°1245 (07 juin 2022) de Quinzaines
Le long de la vie. Carnets 1927-1937
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