Dans les années 1980, l'historien Vincent Gabarda travaillait à une thèse de doctorat sur l'économie de Paterna, une petite ville près de Valence. En effectuant des recherches dans les archives de la ville, quelque chose a retenu son attention : alors que les registres de naissances et de mariages pour la période de 1939 à 1965 n'occupaient que trois volumes, ce qui était tout à fait normal pour la population de l'époque, ceux des défunts en comptaient pas moins de vingt-six. Cause du décès : « blessure par balle ». Étrange façon de mourir après la guerre. Selon la propaga...
L’oubli est l’abîme qui sépare la vie de la mort
Article publié dans le n°1265 (26 mars 2025) de Quinzaines
L'Abîme de l'oubli
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