Âgé d’une dizaine d’années, le narrateur est l’objet de l’affection d’un vieil aveugle qui rôde autour de la datcha de ses parents située dans les environs de Moscou. Plein d’attentions qui ne font naître chez l’enfant qu’un effroi instinctif, le vieillard lui sauve la vie en lui donnant son sang au moment où, sauvagement mordu par un chien, son salut dépend d’une transfusion sanguine. Celui que le narrateur nomme seulement « l’Autre grand-père » y laissera la vie, mais aura eu le temps de léguer à l’enfant un appartement à Moscou recélant quelques indices sur son passé.
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