Marcelle Tinayre (1870-1948) est l’auteure d’une trentaine d’œuvres aujourd’hui oubliées, mais cette Veillée des armes de 1915, d’abord publiée en plusieurs livraisons dans la Revue de Paris, est une vraie et belle découverte : elle représente une contribution originale à la littérature sur la guerre de 14 : par son parti formel – elle se limite aux seuls trois jours qui vont de la mobilisation aux premiers départs –, et surtout par le point de vue féministe qu’elle adopte. Même si son style, en de rares endroits, cède aux facilités sentimentales du roman de gare («
« La chose inouïe qui s'approche »
Article publié dans le n°1134 (01 sept. 2015) de Quinzaines
La Veillée des armes. Le départ : août 1914
(Des Femmes)
Une voix de femme dans la mêlée. Le manifeste d'une indignée pendant la Grande Guerre
(Entre Temps)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)