Le 6 août 1943, Soutine doit quitter l’hôpital de Chinon pour rejoindre clandestinement, comme cela lui est arrivé si souvent, une clinique parisienne. Mais, cette fois, il doit être opéré dans les plus brefs délais. L’ulcère chronique qui le ronge depuis de nombreuses années est en passe de venir à bout de lui. Fiché et traqué depuis 1941 en tant que juif – et artiste « dégénéré » de surcroît –, Soutine vit réfugié dans un village d’Indre-et-Loire. Il effectue le périple ChinonParis caché dans un corbillard pour tromper la vigilance de la Gestapo et des soldats de la Wehrmacht...
La couleur et la douleur
Article publié dans le n°1159 (16 oct. 2016) de Quinzaines
Le Dernier Voyage de Soutine
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