Ce pourrait être une femme d’un certain âge, encore très coquette, avec son élégante robe noire, ses escarpins à hauts talons, ses rangs de perles et ses boucles d’oreille discrètes, son maquillage soignée, les mèches de sa perruque brune, ses ongles vernis (dus à Arnaud Buchs). Elle serait assise sur un haut tabouret, les jambes croisées. Elle regarderait longuement en silence devant elle, l’émotion dans les yeux et sur les lèvres, avant de prononcer les premiers mots : « La Fille, elle venait comme ça du fond / là-bas, elle entrait / elle marchait lentement / du fond de la scè...
La dame sur son tabouret
Article publié dans le n°1128 (16 mai 2015) de Quinzaines
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