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La parlure quotidienne

 Claudine Normand est un chercheur curieux : éprise de littérature, elle est venue tard à la linguistique ; agrégée de grammaire à qui l’Université avait laissé tout ignorer de Saussure et du structuralisme jusqu’à la quarantaine (elle s’en est expliquée plusieurs fois), elle s’est alors convertie à la psychanalyse et conjointement – ce qui est logique – à une linguistique de l’énonciation préoccupée des valeurs et des significations.
Claudine Normand
Petite grammaire du quotidien. Paradoxe de la langue ordinaire

Et sur ce terrain a rencontré Antoine Culioli qui inscrivait dans une très vaste culture des hypothèses fortes explicitant les liens de la langue et de la parole en se fondant surtout sur les variables de la langue parlée. En témoigne, en Préface, le psychanalyste Mustapha Safouan qui a rédigé un texte de présentation, liant linguistique minimale ou linguistique des minima et interprétations analytiques, privilégiant une hypothèse forte : le lieu de langage, c’est toujours l’autre.


Certes, en bonne linguiste, Claudine Normand découvre des structures, mais elle ne leur donne de va...

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