Peut-être l’exil ne représentait-il pour elle qu’un piège sans issue, comme le suggère cette réflexion située à la fin de son roman : « Pauvre émigrant… Chaque pays où tu voudras vivre sera pour toi comme une châtaigne à coque dure et glissante. Tu seras un tourment pour toi-même, une charge pour autrui. Les toits que tu verras n’auront pas été bâtis pour toi. Le pain que tu sentiras n’aura pas été cuit pour toi. Et la langue que tu entendras, on ne la parlera pas pour toi ».
À l’exil succéda l’oubli. L’écrivaine à succès des années trente ne fit plus guère parler d...
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