Durant l’été 1992, dans ma maison de campagne proche de Paris, en lisière de la forêt de Rambouillet, j’avais entrepris d’écrire une série de poèmes sur des thèmes proches de la nature qui m’entourait. Grand observateur du ciel et m’intéressant de près à l’astrophysique, j’étais fasciné par l’existence de la « matière noire », ces 80 % de l’univers dont nous ne savons à peu près rien. Un des poèmes commençait ainsi : « Me voici héritier d’une matière noire, pierre précieuse ou vide éclaté en atome de réalité. »
Sous le titre d’« Héritage », j’avais poursuivi cette ébauch...
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