Philippe Le Guillou, « pérégrin ordinaire », n’échappe pas à ce travers dans sa présentation « sentimentale » du Sentier. Il est vrai que ce deuxième arrondissement de Paris, amputé de son « ventre » avec les Halles et objet d’expérimentations urbanistiques hasardeuses – la verte « canopée » à la place des sanglants pavillons de Baltard –, peine à retrouver visage humain.
Certes, Philippe Le Guillou ne manque pas de célébrer le Sentier laborieux des journalistes de la rue Réaumur et des sans-papiers de la confection, mais cette atmosphère-là, elle aussi, se dissipe, ne l...
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