Ce court roman raconte le quotidien étriqué d’une auteure trentenaire au chômage, qui crève de faim dans un petit studio, à Lyon, en attendant le versement de ses allocations, lesquelles se sont perdues dans les méandres d’une administration tatillonne et kafkaïenne plus connue sous le nom de Pôle-emploi. Dans ce récit, la nourriture joue un grand rôle, que la narratrice n’en ait pas, car elle n’a pas de quoi s’en acheter, qu’elle en ait trop, quand elle se retrouve chez sa mère pour des agapes familiales, ou qu’elle prenne le train, puisque pour s’y sustenter elle a besoin de respecter ...
Passé simple et présent compliqué
Article publié dans le n°1135 (16 sept. 2015) de Quinzaines
Quand le diable sortit de la salle de bain
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