Ainsi, Sait Bey, fils de pacha, propriétaire d’un konak traditionnel qu’il a modernisé, s’exclame à la fin d’un repas : « J’en ai marre de me contenir pour être comme eux et de ne pas faire comme ça me vient. Ce soir, je me laisse aller. Je ne me tiens pas bien et je crie ! » Il révèle que, lors d’un voyage à Paris, scandalisé de constater que l’on pouvait appeler son chien « Pacha », il a baptisé le sien « Comte » ! Ce qui renforce ce déchirement, c’est l’omniprésence de cet idéal occidental. Un jeune ingénieur s’indigne: « J’en ai mar...
Pourquoi sommes-nous ce que nous sommes ?
Article publié dans le n°1113 (01 oct. 2014) de Quinzaines
Cevdet Bey et ses fils
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)