Daniel Maximin, l’écrivain guadeloupéen, et Nimrod, le poète tchadien, sont loin d’avoir fréquenté Césaire de la même manière : le premier a en effet connu avec lui quarante années de compagnonnage, quand le second ne l’a rencontré qu’une seule fois. Pourtant, aucun des deux n’aurait pu s’accomplir sans le rythme de ses vers, sans la leçon du Discours sur le colonialisme, sans la ferveur collective du Cahier d’un retour au pays natal.
Les deux livres racontent une même scène quand, à l’invitation du musée Dapper à Paris, Maximin a l’idée de faire de la conf...
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