Dans ce bref essai, l’auteure montre que la liberté de disposer de soi-même, parfaitement admise par les penseurs médiévaux, est peu respectée quand il s’agit des femmes. Naître femme est un malheur. L’infériorité physique conduit à une dépendance et, de fait, à l’impossibilité d’imposer sa volonté. Dans les sociétés primitives, la place des femmes est secondaire. Aristote voit dans la femme un homme manqué, imparfait. Cette conception n’évolue que peu pendant le Moyen Âge. On se réjouit davantage de la naissance d’un garçon que de celle d’une fille. Les contraintes sur les femmes sont c...
Représentations de la femme au Moyen Âge
Article publié dans le n°1257 (18 janv. 2024) de Quinzaines
Le malheur d’être femme
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