En revanche, quand il s’agit de gloser sur ce petit recueil, la tâche est plutôt délicate, parce que son secret, à lui Gailly, c’est « l’atmosphère ». On peut toutefois s’y risquer. Par exemple à partir d’une petite phrase : « L’homme du film, un comique de la catégorie des grands perplexes, pour fixer les idées quelqu’un du niveau de Stan Laurel. » Le film, c’est Broken Flowers, Jim Jarmuch, 2005. L’homme, c’est Bill Murray, à ceci près que le narrateur de Christian Gailly n’a pas allumé sa télévision et qu’il regarde un écran vide qui lui renvoie...
Un faux air de rien
Article publié dans le n°1054 (01 févr. 2012) de Quinzaines
La roue et autres nouvelles
(Minuit)
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