Avant d’accéder au récit, on est averti de l’attitude à ne pas prendre. Éviter de confronter le roman à tout ce qui s’est dit de cette singulière affaire. Sévère est une fiction. Éviter aussi de se laisser gagner par un psychologisme autre que sommaire, encore que certains passages semblent aller plus loin. Si bien qu’on se demande pourquoi Jauffret a commis ce livre. Sa position est pourtant claire, martelée dans son Préambule : « Dans ce livre, je m’enfonce dans un crime. Je le visite, je le photographie, je le filme, je l’enregistre, je le mixe, je le falsifie. J...
Une étrange sensation de vide
Article publié dans le n°1014 (01 mai 2010) de Quinzaines
Sévère
(Seuil)
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