Dans cet essai très documenté, Jean-Marie Le Gall s’intéresse à la pilosité faciale et plus précisément à son évolution en tant que marqueur sociétal entre le XVe et le XVIIIe siècle. Le sujet pourrait sembler trivial et peu digne d’une étude universitaire, mais, dès l’introduction, on s’aperçoit que l’auteur a bien des choses à nous apprendre sur cet attribut de la virilité masculine, qui relève non pas tant d’un choix esthétique personnel que d’une affirmation corporatiste forte au sein d’une société en mutation.
Le Moyen Âge se voulait glabre. La Renaissa...
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