Personne n'a mieux portraituré Walter Benjamin que Frédéric Pajak dans son Manifeste incertain (1), où il le suit dans ses pérégrinations parisiennes, ses tentatives toujours avortées d'obtenir, lui le Juif berlinois traducteur de Baudelaire et de Proust, la nationalité française, jusqu'à Port-Bou, dans les Pyrénées, où il se donnera la mort le 26 septembre 1940. Cet homme traqué, fuyant la barbarie, laisse un dernier mot : « Dans une situation sans issue, je n'ai d'autre choix que d'en finir. C'est dans un petit village des Pyrénées où personne ne me connaît que ma vie...
Walter Benjamin en toutes lettres
Article publié dans le n°1148 (01 avril 2016) de Quinzaines
Lettres sur la littérature
(Zoé)
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