Martin et le narrateur ont grandi ensemble, quasiment en frères, ils ont tout partagé de l’enfance, sa rue de Buci dans le sixième arrondissement de Paris, ses jeux, ses bancs d’école, ses bêtises, ses défis, l’alcool et l’herbe dès le collège, l’amitié fusionnelle. Ils sont toujours ensemble, on les confond presque. Les premières amours mettent un peu de distance entre les deux amis, des études différentes, des voyages les éloignent : Martin s’installe dans une vie de couple étouffante et proprette, Martin s’enfonce dans la drogue, la rue, un certain nihilisme. Quand ses amis reçoivent ...
Le vide et le verbe, ou l’impossible représentation
Article publié dans le n°1148 (01 avril 2016) de Quinzaines
Martin
(P.O.L.)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)