I
Au milieu des sommets enneigés, des déserts griffés d’empreintes ; dans ces forêts de signes, de langues qui s’affrontent pour mieux se mélanger ; entre toutes ces lettres altérées et inscrites, dans la déroute ou l’invisible gloire des alphabets ; dans le vent qui circule entre les lignes – et quelque part aussi entre la pierre et l’encre, la plume et le papier :
il y a l’œil du traducteur.
II
Le désir de traduire s’impose à l’origine comme une simple extension d...
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