À Tiszlár en effet, les betteraves, du champ à l’assiette, sont le cauchemar de Pacha Szekér, qui, dès la première page, se révolte contre cette soupe « dégueulasse » qu’il lui faut subir jour après jour. Si la petite fille, pour qui le père a choisi un nom russe, est dodue, c’est parce que, à l’insu de ses congénères, elle parvient à chaparder quelques bouts de lard. De ce refus catégorique de subir une situation, Pacha tire toute sa force, et toutes ses faiblesses. C’est sur les pas de ce personnage haut en couleur que Clément Caliari nous entraîne dans plus de cinquante ans ...
Des betteraves et des communistes
Article publié dans le n°1081 (01 avril 2013) de Quinzaines
Gibier
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