L’auteur, sous l’égide de Jean Charbel, à qui il confie l’épigraphe du livre, fait le choix de la première personne du pluriel pour raconter l’itinéraire, dans un pays du Proche-Orient, d’un garçon isolé par la guerre, le deuil et la douleur maternelle : « Comme si j’étais plusieurs enfants et toi plusieurs mères à la fois, et comme si tout ce que je souhaitais finalement, c’était ça : diluer nos souffrances en fragmentant nos vies. » Et ce parti pris fonctionne à merveille, non pas exactement parce qu’il dilue la souffrance, mais au contraire parce qu’il en ...
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Article publié dans le n°1097 (16 janv. 2014) de Quinzaines
Nos mères
(Verdier)
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