Dans L’Odeur de l’Inde, écrit après un séjour en 1961 à Calcutta et à Bombay notamment, Pier Paolo Pasolini souhaitait que le pays des sâdhu ne s’invente pas « une manière mécanique et dégradante de s’occidentaliser » et que le peuple indien ne connaisse pas l’expérience bourgeoise. Il décrivait l’« enfer de misère » qu’il voyait dans les rues des grandes villes, mais se disait aussi subjugué par l’absence totale de vulgarité qui y régnait. Comme tous les « barbares » explorant cette partie de l’Asie, il se demandait si l’Inde était une, ainsi que le soutenait ...
Comme tu me veux
Article publié dans le n°1134 (01 sept. 2015) de Quinzaines
Un mauvais gardçon
(Seuil)
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