Le spectateur peut ne pas toujours se retrouver dans les partis pris de Julien Gosselin. Mais on doit saluer la prouesse et de la mise en scène et des acteurs, qui tentent pendant huit heures de retracer le plus fidèlement possible l’épopée de quelque mille pages (dans l’admirable traduction de Robert Amutio) que forme la masse imposante des cinq parties de 2666 : la partie des critiques, la partie d’Amalfitano, la partie de Fate, la partie des crimes et la partie d’Archimboldi.
Comme c'est de plus en plus souvent le cas aujourd'hui, la question de l’incarnation n’e...
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