Caroline Thivel se demande si le poète connaissait l'existence de ses filles ; elle commence à découvrir des traces. Il y a ce poème sur une petite fille : « Dors ma petite fille / C’est dans si longtemps qu’il faudra mourir / La vie descend vers la mer de son sable insensible / Dors contre mon cœur fleur de mon émoi ». Mais ce poème a été écrit en 1947, c'est-à-dire des années avant la naissance des deux enfants. Il y a aussi ces deux poupées qu'on a retrouvées dans le cartable d'Alain Borne quelques jours avant Noël, alors qu'il venait de mourir...
D'un père à l'autre
Article publié dans le n°1262 (01 sept. 2024) de Quinzaines
La fille de l'autre
(Plon)
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