« Une vie par poème », telle pourrait être la devise d’Emily Dickinson, sa complexité même dans un siècle pas ou peu fait pour les parcours hors norme. Sa sensibilité à fleur de mots, son sens inné de l’ellipse n’ont en effet pas fini de nous intriguer, de nous interroger sur la face immergée de son œuvre. Si la poésie est faite de mystère, celle d’Emily Dickinson relève bel et bien de l’énigme. Un soleil noir qui resplendit de ses éclipses et de ses galaxies intérieures. D’où le recours à cet oxymore – Les Ombres blanches – un titre plutôt bien choisi pour le quatrième...
Dans le brasier des jours
Article publié dans le n°1251 (03 mars 2023) de Quinzaines
Les ombres blanches
(Grasset)
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