Petit à petit, sans effets de manche ni faux-semblants, Hélène Gestern construit une œuvre. Après Eux sur la photo (2011) et La Part du feu (2013), elle signe avec Portrait d’après blessure son troisième roman. On y trouve les marques de fabrique de l’auteur : une succession de voix entremêlées avec des documents de statuts divers – ici des témoignages sur des archives de guerre –, une attention extrême portée aux dates – qui s’échelonnent du 19 septembre au 19 décembre d’une année non indiquée de l’époque contemporaine. L’ensemble se présente comme un montage dans...
Du bon usage des clichés
Article publié dans le n°1112 (16 sept. 2014) de Quinzaines
Portrait d'après blessure
(Arléa)
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