Fable, oui, car la matière du récit donne à lire en même temps un propos politique. Un homme (Simon) et un petit garçon (David) sont débarqués dans un nouveau pays, chassés du leur par une situation intenable (dont on devine la violence mais dont on ne sait rien). De ce nouveau pays, on ne sait rien non plus, sinon qu’on y parle une sorte d’espagnol et que tous ses habitants y sont des réfugiés. La terre d’accueil est donc bien cet immense camp dont parle Giorgio Agamben dans Moyens sans fins, instauré par la biopolitique contemporaine où l’homme réduit l’homme à la pure « vie n...
En premier. Leçon de vide
Article publié dans le n°1091 (16 sept. 2013) de Quinzaines
Une enfance de Jésus
(Seuil)
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