C’est sans doute ce qui nous frappe dès les premières pages du roman, ce ton sarcastique qui donne son unité au récit tout entier. Fernanda Torres donne la parole à cinq hommes, Álvaro, Sílvio, Ribeiro, Neto et Ciro, dans des monologues intérieurs successifs. Mais loin de les juxtaposer, Fernanda Torres les fait entrer en résonance les uns avec les autres. Le lecteur établit progressivement des liens entre les personnages, replaçant chaque pièce du puzzle à la place qui lui est assignée. Mais pas de satisfaction en vue, pas cette recréation d’un ordre harmonieux et rassurant qu’on peut e...
Fernanda Torres
Article publié dans le n°1124 (16 mars 2015) de Quinzaines
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