En situation d’enfermement, l’écrit détient une place fondamentale. C’est là le seul moyen de se faire entendre, alors que 35 % des détenus auraient des problèmes d’expression écrite et 11 % seraient illettrés, selon des statistiques récentes. En effet, toute demande de prisonnier doit être manuscrite pour être prise en compte, jusqu’à la plus bénigne. La règle : une feuille, un stylo, sans oublier le numéro d’écrou accolé au nom. Ces manuscrits de l’extrême – formels – peuvent très bien exprimer un désir de lire ou d’écrire dans le cadre d’ateliers. « Même pour se rendre à la biblio...
Fleury-Mérogis : derrière les murs, les lignes
Article publié dans le n°1212 (01 avril 2019) de Quinzaines
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