De cette préoccupation, le nouveau récit de Rosie Pinhas-Delpuech tient sans doute sa construction, l’oscillation entre sourde inquiétude et apaisement précaire. Les cinq premières sections relèvent de l’autobiographie affective, intellectuelle, linguistique, au gré des séjours alternés de la narratrice en France et en Israël. La seconde partie s’ouvre sur le chapitre éponyme, il conte l’angoisse qui saisit Abraham à l’annonce de la destinée du peuple juif : l’impossible deuil d’une terre des pères. Le chapitre suivant prolonge cette séquence biblique dans l’époque récente ; il...
L’angoisse a changé de signe
Article publié dans le n°1159 (16 oct. 2016) de Quinzaines
L'Angoisse d'Abraham
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