En ce qui concerne la culture du mélomane moyen, deux noms seulement semblent résumer la musique écrite en URSS : Prokofiev et Chostakovitch. Peut-être y ajoutera-t-on celui de Kabalevski si l’on est un peu plus cultivé, et celui de Khatchatourian si l’on ne craint pas de subir le reproche de n’avoir pas un goût très sûr… Et ce désert anthroponymique ne fera qu’appuyer la thèse, fort juste dans ses prémisses et tout à fait fausse dans ses conclusions, selon laquelle, comme Cornelius Castoriadis l’avait suggéré, les totalitarismes (en l’occurrence, l’ère soviétique) n’avaient pu produire ...
La Quinzaine écoute les grands musiciens de notre temps
Article publié dans le n°1144 (01 févr. 2016) de Quinzaines
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