Mais commençons par le début. Dans sa jeunesse, Henri Dutilleux a tout du bon élève. Premier Grand Prix de Rome, il est chef de chant à l’Opéra de Paris pendant l’Occupation mais est en lien avec des mouvements de résistance, ce dont témoignent ses bouleversants Sonnets de Jean Cassou. Il écrit son premier chef-d’œuvre à trente-deux ans, sa Sonate pour piano (1948), créée par sa femme, Geneviève Joy, œuvre qui n’a rien à envier aux trois chefs-d’œuvre pianistiques de Prokofiev (sonates n° 6, 7 et 8) écrits à la même époque. L’année précédente, il a été nommé direct...
La Quinzaine écoute les grands musiciens de notre temps
Article publié dans le n°1143 (14 janv. 2016) de Quinzaines
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)