À l’âge de huit ans, James a perdu son père : « C’était quelqu’un, ton vieux… Le meilleur, putain… Un Irlandais, un vrai… mort pour l’Irlande ». Un récit qui s’inscrit donc dans la rhétorique fallacieuse d’une glorieuse Irlande pour laquelle on donne sa vie. En réalité, on laisse derrière soi la succession des drames et des souvenirs qui hantent les esprits malheureux, car ce qui apparaît dans un des rêves du garçon, c’est « une immense bouche nauséabonde, la gueule de l’Irlande », celle qui a dévoré son père comme elle a dévoré tous les jeunes hommes du pays. Nous voic...
La vie réelle et la vie rêvée
Article publié dans le n°1134 (01 sept. 2015) de Quinzaines
La Déchirure de l'eau
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